Les impacts de notre environnement sur notre santé

Connaître pour mieux prévenir

Bon nombre de pathologies ont augmenté de façon anormale ces dernières décennies. On parle souvent de maladie de civilisation. Évidemment, notre rythme de vie et la qualité de notre alimentation sont parfois les principales causes. Ainsi les lombalgies sont « le mal du siècle », car nous sommes passés de métiers physiques à des métiers sédentaires, assis toute la journée, particulièrement délétères pour nos vertèbres lombaires.

Cette sédentarité aggravée dès l’enfance par la télévision et les jeux électroniques a aussi entraîné une augmentation vertigineuse de l’obésité avec toutes ses conséquences morbides : diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et j’en passe.

L’obésité est aussi en lien avec l’évolution de notre alimentation comme vous le savez : trop de sucres, de mauvaises graisses, moins de fibres et un grignotage permanent pour ne citer les principales erreurs diététiques.

Cependant, ces modifications importantes de notre hygiène de vie ou le vieillissement de la population, ne peuvent pas expliquer bon nombre de pathologies, en constante augmentation.

C’est le cas des cancers du sein ou de la prostate, des maladies neurodégénératives comme les maladies de parkinson ou d’Alzheimer ou encore des maladies en lien avec l’immunité comme les allergies et les maladies auto-immunes. Et je ne cite ici que les plus connues !

Ces « épidémies » de maladies dont la fréquence ne cesse d’augmenter n’ont pas toujours d’explications officielles. Les liens avec l’environnement sont de plus en plus évoqués par certains, mais combattus par d’autres, car on a parfois peur de voir la vérité en face sur l’implication de certaines industries.

 

Il faut dire que les molécules chimiques déversées dans notre environnement par des industries peu scrupuleuses sont en constante augmentation. Et la législation ne fait rien pour contrer ce phénomène. Sans parler des doutes de plus en plus importants sur la toxicité des différentes ondes qui ont envahi notre quotidien (téléphone mobile, 5G, Wifi, Bluetooth, mais aussi micro-onde et bien d’autres).

L’Union Européenne a créé en 2006 le projet REACH afin de répertorier et de réglementer toutes ces substances, mais la liste est longue… Aujourd’hui, on dénombre près de 100 000 substances chimiques autorisées sur le marché européen et on connaît les effets de seulement 3% d’entre elles. Et même lorsqu’on sait qu’elles sont toxiques, on ne les retire pas pour autant du marché ! Le formaldéhyde, reconnu comme cancérigène, est ainsi toujours en circulation ! Ou parfois, comble de l’hypocrisie, on les remplace par d’autres, potentiellement tout aussi mauvaises pour la santé. Ainsi, le BPA (Bisphénol-A) est remplacé par le BPB (Bisphénol B) dont la toxicité est très suspecte et qui reste toléré malgré des doutes sérieux sur son impact santé. Ou les parabens, conservateurs très décriés sont remplacé par le phénoxyéthanol qui est loin d’être sans risque.

 

L’Académie Médicale Montaigne milite pour une meilleure prise en compte de ces facteurs environnementaux dans la genèse des maladies chroniques du XXIe siècle et pour une meilleure information du citoyen.

 

Pour cela, nous soutenons l’action de l’ASEF (Association Santé Environnement France) qui édite de nombreux guides à destination des soignants et des usagers de la santé.

Nous vous invitons à aller régulièrement visiter leur site : https://www.asef-asso.fr/ ou vous trouverez de nombreuses informations pratiques.

 

Nous reprendrons une partie de ce travail sur ce site afin de diffuser leur travail au plus grand nombre.

Ces conseils n’ont pas vocation à remplacer une consultation médicale. Ils peuvent vous aider à mieux dialoguer avec votre médecin afin de faciliter le diagnostic et les choix thérapeutiques.

 Ils peuvent éventuellement vous permettre d’attendre le rendez-vous avec votre médecin si les délais sont un peu longs.