Impacts de l’environnement chez les enfants

Généralités

Si le fœtus est le plus fragile, ça reste aussi le cas des enfants jusqu’à 2 ans. Plus de risque qu’ils consomment de l’alcool par « mère interposée », mais attention au tabagisme passif quand les parents fument, car la fumée du tabac est encore plus toxique pour ces bébés dont les poumons sont encore immatures.

Les parents sont souvent des gens très impliqués et responsables et ils font attention à l’alimentation de leur enfant. Ce n’est donc pas là que les principaux problèmes se rencontrent.

Mais est-ce que vous lisez bien les compositions des produits cosmétologiques que vous utilisez pour votre enfant ? Et avez-vous pris garde aux peintures utilisées pour sa chambre ou encore aux produits d’entretien pour la nettoyer ?

Une source méconnue de risque pour les enfants est liée à la crainte des microbes et au fait qu’on a tendance à vouloir tout désinfecter avec excès. Comme vous pourrez le lire dans d’autres fiches, les produits ménagers comportent des risques insuffisamment pris en compte, surtout pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. Mais aussi pour les allergiques.

Ainsi, certains produits d’entretien classiques contiendraient des substances toxiques parmi lesquelles le formaldéhyde, le benzène, l’acétone ou encore les éthers de glycol. Privilégiez les produits écolabellisés. 

Les mêmes précautions peuvent se prendre au sujet des jouets. Ils peuvent contenir des allergènes, mais aussi des phtalates ou encore des métaux lourds. Si vous voulez les limiter, regardez les labels, comme ‘‘Spiel Gut’’, ‘‘Öko-Test’’ et ‘‘Nordic Swan’’ qui vous garantissent l’absence des polluants les plus répandus.

Vous pouvez aussi choisir des jeux en bois brut et non verni ainsi que les jouets en plastique portant la mention ‘‘sans PVC‘‘ ou ‘‘sans phtalates’’.

Dans cette liste de polluants non exhaustive, je me dois de citer les retardateurs de flammes à base de brome qu’on trouve dans des jouets destinés aux enfants, mais aussi et surtout dans leur literie où ils passent au minimum 10h par jour et c’est là que se pose un réel problème. D’un côté, il est logique que les lits de nos enfants soient protégés d’un risque d’incendie brutal et d’un autre, ces retardateurs de flamme sont des polluants qui peuvent avoir des effets néfastes sur le développement du système nerveux ou de la thyroïde et sur le comportement des enfants (1).

L’ANSES a publié un rapport alarmant à ce sujet en 2015. Il serait bon qu’il soit pris en compte par les industriels, mais aussi que les citoyens soient mieux informés quand ils achètent un matelas en mousse pour leur enfant (2) !

Ces conseils n’ont pas vocation à remplacer une consultation médicale. Ils peuvent vous aider à mieux dialoguer avec votre médecin afin de faciliter le diagnostic et les choix thérapeutiques.

 Ils peuvent éventuellement vous permettre d’attendre le rendez-vous avec votre médecin si les délais sont un peu longs.