Fractures

Prise en charge intégrative

Nous parlerons dans cette fiche de la prise en charge intégrative d’une fracture en général, quelle que soit sa localisation. D’autres fiches sur des fractures particulières seront disponibles sur notre site.

La plupart des fractures nécessitent, pour bien se réparer, un temps d’immobilisation incompressible. Elle est en moyenne de 6 semaines strictes, mais peut être variable en fonction de la localisation et du patient. Elle dépend aussi de la gravité de la fracture et de la nécessité d’une opération pour réduire et/ou fixer la fracture avec du matériel d’ostéosynthèse.

Cette immobilisation sera nécessairement suivie d’une rééducation spécifique qui va dépendre de la localisation et du temps d’immobilisation. Elle est tout aussi importante que l’immobilisation, donc ne la négligez pas.

Les principaux risques d’une fracture sont :

  • Les douleurs
  • Le retard de cicatrisation
  • L’algodystrophie qui entraînera des douleurs très persistantes
  • Une impotence fonctionnelle liée à une mauvaise réparation parfois inévitable suivant la gravité et la localisation de la fracture.

La prise en charge intégrative peut permettre de réduire ces risques.

En médecine orthopédique, on va traiter la fracture mécaniquement (plâtre, clou, vis, plaque ou autre matériel d’ostéosynthèse) puis donner des antalgiques, mais rien pour agir sur la réparation osseuse elle-même.

Voici les principales complémentaires en médecine intégrative : 

D’abord supplémenter en vitamine D, calcium et minéraux

Pour la vitamine D, idéalement il faudrait doser son taux sanguin, mais comme il existe de fréquentes carences. On peut, sans risque, prendre une supplémentation en vitamine D pendant tout le temps de la « cicatrisation osseuse » à raison de 3000 à 6000 UI de vitamine D par jour en fonction des carences préexistantes. Demandez conseil à votre médecin.

Suivant les habitudes alimentaires et, là encore, les éventuelles carences, on pourra prendre 500 mg de calcium par jour sous forme de gélule ou de comprimé à croquer. C’est sans risque et bien plus efficace que de conseiller de manger trop de laitages, pas toujours bien tolérés.

À côté de ces 2 nutriments bien connus, il faudra ajouter de la Silice. En cas de fractures, nous privilégions les extraits de prêle et de bambou tabashir. Par ex : Phytomance Bambou-Prêle : 2 gélules matin et soir 3 semaines sur 4 (1 boite par mois). Certains proposent des spécialités à base de membrane coquillère de l’œuf, très riche en silice.

Bien d’autres oligoéléments sont utiles à la consolidation osseuse. C’est pourquoi nous ajoutons souvent du Plasma de Quinton isotonique : 2 ampoules par jour. On peut le remplacer par des gélules de Lithothamne qui présentent 2 avantages : apporter une bonne quantité de calcium naturel et être alcalinisantes.

Pour finir, nous utiliserons l’homéopathie pour stimuler la réparation osseuse.

En priorité :

  • Symphytum Weleda D6 : 30 gouttes matin et soir avant le repas
  • Calcarea Phos 9CH : 3 granules 2 fois par jour

On peut aller plus loin dans le traitement homéopathique, mais il faut consulter un spécialiste pour cela.

→ L’acupuncture est une piste à explorer éventuellement, à la fois pour les douleurs et la qualité de la réparation osseuse.

La fracture faisant suite à une traumatisme, une consultation chez l’ostéopathe peut être utile.

Ces conseils n’ont pas vocation à remplacer une consultation médicale. Ils peuvent vous aider à mieux dialoguer avec votre médecin afin de faciliter le diagnostic et les choix thérapeutiques.

 Ils peuvent éventuellement vous permettre d’attendre le rendez-vous avec votre médecin si les délais sont un peu longs.