Rhinopharyngite
Diagnostic
Virus ou bactérie
Les rhinopharyngites sont toujours d’origine virale.
Si une bactérie vient à apparaitre, ce sera lié à une surinfection à cause d’un traitement insuffisant ou d’une fragilité du terrain.
Si l’allopathie dispose des antibiotiques pour tenter de tuer les bactéries, il n’existe aucun antiviral permettant d’agir sur les causes des rhinopharyngites. D’ailleurs, en allopathie, on a l’habitude de dire : « un rhume avec un traitement dure 7 jours et un rhume sans traitement dure 1 semaine » !
Cette plaisanterie de carabin montre que les médecins ne vous proposeront en général aucun traitement pour soigner ce virus. Ils vont en revanche, éventuellement, vous donner des traitements symptomatiques pour les céphalées, la fièvre ou le nez bouché. Voir fiche « prise en charge conventionnelle des rhinopharyngites »
C’est d’ailleurs un peu dommage, car il existe des traitements naturels très intéressants pour enrayer une rhinopharyngite à 2 conditions :
- Le commencer le plus vite possible
- Ne pas avoir une baisse de l’immunité ou un terrain fragile.
(voir les fiches sur la prise en charge intégrative des rhinopharyngites)
Terrain et immunité
Les rhinopharyngites sont liées à des virus banaux qui sont endémiques pendant tout l’hiver. Cela veut dire que nous allons en croiser régulièrement. Et pourtant, nous ne serons malades que 2 ou 3 fois dans l’hiver en moyenne.
Certains ne le sont presque jamais et d’autres très souvent. Alors que ces virus sont souvent très contagieux, dans une même famille on peut avoir un membre qui fait une très grosse rhinopharyngite, un deuxième qui fera un petit rhume et le 3è qui n’aura aucun symptôme.
Tout dépend donc de notre terrain et du moment où l’on croise le virus.
Si on est en pleine forme, physique et émotionnelle, on peut croiser ces virus sans crainte. Notre système immunitaire va nous défendre.
En revanche, si on croise le même virus dans une période de grande fatigue ou de gros stress, le système immunitaire ne sera peut-être pas capable de nous défendre et la pathologie va démarrer.
On peut aussi simplement « prendre froid », c’est-à-dire croiser le virus à un moment particulier où le froid, sec ou humide, va faire baisser nos défenses locales et laisser le virus s’installer.
Ceux qui font des rhinopharyngites à répétition ont souvent un terrain immunitaire fragile et il sera indispensable de le prendre en charge.
Mais finalement, nous avons probablement tous intérêt à mettre en place une prévention hivernale qui sera personnalisée en fonction de nos fragilités.
(Voir fiche « prévention des infections hivernales »)
Diagnostic des rhinopharyngites
Le diagnostic des rhinopharyngites est purement clinique. On ne fait ni prise de sang, ni prélèvement dans la gorge ou le nez ni radiographie.
C’est uniquement en cas de doute sur la pathologie qu’on pourra faire :
- Un prélèvement dans la gorge si on suspecte une angine à streptocoques
- Une radio si on suspecte une sinusite.
On pourra éventuellement faire un bilan sanguin en cas de rhinopharyngites récidivantes, mais pour ce type de pathologie il est assez rare qu’on en ait besoin.
Et vous le savez tous, il n’est pas très difficile de diagnostiquer une rhinopharyngite. Pour autant, chaque personne fait des symptômes qui lui sont propres alors que le virus est le même.
Cela nous ramène à la célèbre phrase d’Antoine Béchamp : « le microbe n’est rien, le terrain est tout » !
C’est aussi la raison pour laquelle la prise en charge intégrative des rhinopharyngite est à la fois plus élégante, plus personnalisées et au final plus efficace.
Pour aller plus loin, reportez-vous aux fiches :
Ces conseils n’ont pas vocation à remplacer une consultation médicale. Ils peuvent vous aider à mieux dialoguer avec votre médecin afin de faciliter le diagnostic et les choix thérapeutiques.
Ils peuvent éventuellement vous permettre d’attendre le rendez-vous avec votre médecin si les délais sont un peu longs.