Rhinopharyngite
Les connaitre et les comprendre
Les rhinopharyngites sont sans aucun doute l’infection ORL la plus fréquente.
Le terme associe « rhino » qui évoque un rhume et « pharyngite » qui veut dire mal de gorge sans lien avec une angine.
La plupart du temps, les patients auront les 2 affections associées (rhume et pharyngite) et cette pathologie est toujours due à un virus, au moins au départ.
Symptômes
En général, le malade va commencer par décrire un mal de gorge, plus ou moins brutal et aigu. À ce stade il est difficile parfois de différencier une pharyngite d’une angine. La douleur peut être intense, brulante, avec une sensation de constriction et une difficulté à avaler comme on peut le voir dans certaines angines.
Si vous consultez un médecin, il pourra observer une rougeur de tout le pharynx, mais sans inflammation spécifique des amygdales (le siège de l’angine).
L’examen montre souvent des signes cliniques assez frustes au regard des symptômes parfois violents.
Dans d’autres cas, il s’agit d’un banal mal de gorge qui peut démarrer seul ou en même temps que le rhume.
Ensuite, les symptômes vont souvent évoluer vers un gros rhume et le mal de gorge va s’atténuer.
Le nez devient de plus en plus bouché avec parfois des éternuements et des céphalées pouvant évoquer une inflammation des sinus sans qu’il y ait réellement une sinusite.
L’écoulement nasal est le plus souvent clair et liquide, surtout au début. Petit à petit, cette hypersécrétion en lien avec l’inflammation des fosses nasales pourra se surinfecter et le mouchage pourra devenir plus épais et plus jaune.
C’est surtout le cas le matin, car ces sécrétions qui se sont accumulées pendant la nuit vont s’oxyder et devenir jaune-marron. Si dans la journée l’écoulement redevient plus clair alors il n’y a probablement pas de réelle surinfection bactérienne.
En revanche, cet écoulement peut être très irritant, acide et à force de se moucher le nez devient rouge, irrité et pourra se surinfecter localement à cause du staphylocoque que nous hébergeons tous dans nos narines.
Parfois il y a aussi un écoulement des yeux. Et de temps en temps c’est cet écoulement qui sera irritant, corrosif, avec un début de conjonctivite.
Dans le rhume, en plus du nez bouché et/ou qui coule, on aura très souvent des éternuements. Ceux-ci pourront prendre de nombreux aspects, en salve ou uniquement le matin.
Les modalités de tous ces symptômes permettront de repérer les remèdes homéopathiques spécifiques de vos symptômes afin d’obtenir une guérison plus rapide. Inversement, en allopathie, tous ces détails sont sans importance. Il s’agit d’un gros rhume d’origine virale et le traitement sera toujours le même.
(voir les fiches de prise en charge des rhinopharyngite)
Une rhinopharyngite pourra aussi évoluer en trachéite voire bronchite entrainant une toux souvent sèche et parfois tenace. Reportez vous aux fiches sur ces affections.
→ En résumé, la rhinopharyngite associe un mal de gorge et un rhume, ces 2 symptômes étant présents en même temps ou l’un après l’autre.
Pour aller plus loin, reportez-vous aux fiches :
Ces conseils n’ont pas vocation à remplacer une consultation médicale. Ils peuvent vous aider à mieux dialoguer avec votre médecin afin de faciliter le diagnostic et les choix thérapeutiques.
Ils peuvent éventuellement vous permettre d’attendre le rendez-vous avec votre médecin si les délais sont un peu longs.