mal au dent
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L’état des gencive impacte la santé du cerveau

Une étude espagnole montre une nouvelle fois à quel point l’état des gencives est important pour la santé en général.

La parodontite ou inflammation des gencives (avec souvent la présence d’infections chroniques) augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de maladie d’Alzheimer.

C’est loin d’être négligeable.

Les auteurs concluent que « Les infections bactériennes récurrentes et l’augmentation de l’inflammation systémique de bas grade semblent être des mécanismes biologiques possibles à la base de cette association. Des preuves limitées suggèrent que diverses interventions en matière de santé bucco-dentaire peuvent réduire le risque futur de maladie cérébrovasculaire et de démence. »

Cette étude espagnole montre que les patients souffrant de parodontite ont un risque d’AVC ischémique multiplié par 2,8 soit près de 300% d’augmentation du risque ! C’est énorme :!

Le risque de décès ou d’évolution fonctionnelle péjorative suite à l’AVC est également augmenté, de même que celui de troubles neurologiques et de dépression post-AVC. 

Pour la maladie d’Alzheimer, le risque est 1,7 fois plus élevé chez les sujets ayant une parodontite par rapport à ceux ayant des gencives saines.

Tout cela montre que les infections chroniques qui se développent dans la bouche impactent tout l’organisme, recoupant ainsi les travaux de Dale Bredesen sur la maladie d’Alzheimer.

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Il reste maintenant à démontrer qu’un traitement parodontal énergique et efficace peut aider à la prise en charge des maladies vasculaires ou cérébrales, mais ça parait, pour nous, une évidence.

Des études observationnelles ont déjà rapporté une réduction du risque d’AVC ischémique ou hémorragique en lien avec des interventions buccodentaires, en particulier avec un contrôle régulier.

D’autres ont observé une réduction du risque de démence et d’atrophie cérébrale en lien avec la mise en place d’une prophylaxie ou d’un traitement parodontal. 

Les études en population ont là aussi montré l’effet protecteur d’un contrôle dentaire, au moins une fois par an, sur le risque de développer une démence dans le futur. 

 

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